Voilà maintenant plus de 2 ans que nous foulons tous, plus ou moins régulièrement, le bitume de Penvillers. Et durant tout ce temps, nous avons pu y croiser (là-bas comme ailleurs très certainement) d’autres joueurs de basket-ball / streetball qui parfois nous auront interloqué de par leur style de jeu ou leur dégaine plutôt inappropriée pour ce sport. Certains individus sortent du lot, et prêtent en général à sourire, voire même à rire, lorsqu’on reparle d’eux ou que l’on évoque leur dernière prestation sur le terrain. Vous les voyez plus ou moins souvent jouer au même endroit que vous, au même moment que vous, avec visiblement la même passion…, mais hélas, sans les mêmes résultats.
Pour ma part, je dois avouer que certaines personnalités régulières de Penvillers entrent parfaitement dans cette catégorie de joueurs, que l’on nomme les « basketteurs du dimanche« ! Je ne citerai pas de nom, mais je pense que tout le monde doit plus ou moins voir à qui je pense en ce moment-même… Le genre de gars qui passent autant de temps (ou presque) que nous à jouer, signe d’une réelle passion pour ce sport, mais dont le talent lui stagne bizarrement à un niveau proche du zéro absolu.
Partant de ce constat qui visiblement semble universel, le célèbre magazine Reverse nous a gratifié dans son numéro de Mars/Avril 2009 d’un petit dossier croustillant sur ces individus absolument remarquables que l’on risque tous de croiser un jour ou l’autre sur un playground (si cela n’a pas déjà été fait!) :
« Vous l’avez déjà forcément croisé un jour sur le bitume d’un playground, et son style, sa technique et son jeu vous ont marqué à vie.
La première fois que vous l’avez vu, vous vous êtes dit que ce mec débutait dans le basket, et que c’était peut-être même sa première expérience sur un playground. Et puis, au bout d’un moment, vous avez compris qu’il n’en était rien et que c’était juste un « basketteur du dimanche ». Vous savez, ce genre de mec qui joue depuis assez longtemps mais qui manque tellement de pratique qu’il ne peut que courir au désastre dés qu’il touche la balle en public. Les causes de cette malédiction sont diverses. Souvent, ce type de basketteur est piégé par son environnement, et ce n’est qu’en de rares occasions que vous aurez la chance, ou plutôt l’infortune, de le croiser, car ses apparitions sur le terrain ne sont le plus souvent que saisonnières, voire parfaitement épisodiques. En conséquence, son absence n’est jamais remarquée, mais sa présence en revanche, est un petit événement ! Face à lui, vous perdez vos repères, vos habitudes, car l’homme a un talent certain pour distraire, divertir, interpeller… ou tout simplement pour casser les couilles.
Mais qui sont donc ces basketteurs du dimanche ? Par définition, ils sont très difficiles à caractériser, car il ne sont pas simplement des joueurs irréguliers. Ils répondent à un cahier des charges très précis et, après de multiples recherches et enquêtes aux quatre coins du pays, nous sommes aujourd’hui à même de vous dresser 5 portraits-robots types de ce phénomène basketballistique […]. »
Le dossier complet est disponible sur notre blog au format PDF (merci Arnaud pour la numérisation). Découvrez au travers de ces 4 pages de pur bonheur le « Solitaire de la campagne », le « Clubber de village », le « Citadin trop occupé », le « Collégien freestyler » et l’Ancien Pro éternellement blessé ». Cinq portraits tellement réalistes que vous vous direz à coup sûr « Ha tiens, lui je l’ai déjà croisé !! » sur l’un d’entre eux. A consommer sans modération !!
Télécharger le dossier Basketteurs du dimanche (.PDF) (Clic-droit -> Enregistrer la cible sous…)
NOTE : Pour le visualiser, vous devrez disposer d’un logiciel du type Adobe Reader (version 9.1 téléchargeable gratuitement sur cette page).
Source : Reverse – Mars/Avril 2009. Disponible actuellement en kiosque.